La première conclusion à tirer, c'est que l'Etat est le grand gagnant puisque les opérateurs se sont engagés sur plus de 2,6 milliards d'euros pour acheter ces fréquences, et plus de 3,5 milliards sur l'ensemble des licences, mais ces opérateurs ne sont que 3 retenus.
En effet, l'ARCEP indique que l'offre financière de Free était bien en dessous de celle de ses concurrents. De fait, les dirigeants de Free Fréquences avaient déjà indiqués ne pas être interessés par ces fréquences notamment à cause de leur prix jugé excessif.
Orange, SFR et Bouygues Télécom sont donc les seuls opérateurs à obtenir les fameuses fréquences 4G 800 Mhz avec une mention spéciale à SFR qui obtient deux blocs de 10 Mhz. SFR pourra ainsi accueillir Free Mobile dans le cadre d'un accord de roaming national (de la même manière qu'Orange accueille Free en 3G), sous condition que Free couvre 25% de la population en 4G 2600 Mhz. Cet accord reste bien sûr à définir et on peut parier que les négociations seront difficiles.
Difficile à l'heure actuelle de savoir si cette absence de fréquences 800 Mhz sera préjudiciable pour Free mais être dépendant d'opérateurs contre lesquels Free s'oppose ouvertement et négocier un roaming national ne va pas être une mince affaire.
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