Nos amis d'Univers Freebox nous rapportent que Xavier Niel aurait donné une interview à la version papier du Nouvel Observateur le jour de la confirmation par l'ARCEP du bon déploiement du réseau Free Mobile au delà de 25 % de la population.
Rien de bien neuf sous le soleil si ce n'est cette petite phrase qui semble passée complètement inaperçue:
"Même si je ne prends que 5% du marché, cela fera 1 milliard de chiffre d’affaires, et cela me suffira pour couvrir mes frais".
A partir de ces chiffres, il suffit de sortir la calculatrice pour extrapoler le revenu mensuel moyen par abonné. Si on considère qu'il y a environ 70 millions de cartes SIM en circulation en France (le taux de pénétration du marché français est supérieur à 100 % de la population), Free aurait 3,5 millions de clients à 5 % de part de marché, il suffit de diviser le chiffre d'affaire par le nombre de client puis par 12 mois de l'année et on arrive à environ 23,80 euros par mois et par abonné.
Sachant que le revenu moyen par abonnés des opérateurs français au 2ième trimestre 2011 est de 31,80 euros par mois, on est loin d'une facture divisée par deux.
Le calcul est certes basique mais il a au moins l'avantage de positionner Free par rapport à ses concurrents. Même si la différence entre les opérateurs en place et Free n'est pas celle attendue, on peut supposer que pour 23 euros par mois, Free Mobile offrira plus de services et plus d'illimités que les opérateurs actuels.
23 euros c'est l'objectif de revenu moyen (ARPU), il faut ajouter aux abonnements une terminaison d'appel avantageuse. Donc l'abonnement serait en dessous de 23€ (avec quels services) assorti d'options.
RépondreSupprimerParce que les abonnés Free n'appelleront pas les abonnés des autres opérateurs ? Free va en payer aussi des terminaisons d'appels.
RépondreSupprimerPas sûr que même si la terminaison d'appel pour Free est avantageuse, ça fasse beaucoup baisser le prix moyen.