A en croire les témoignages qui fleurissent depuis quelques semaines sur internet, vous seriez de moins en moins nombreux à ne pas avoir été importunés par ces messages. Et le net n'est pas le seul à avoir remarqué ce phénomène, les médias s'y mettent aussi, comme BFM TV ce matin, France 3 hier ou Le Figaro la semaine dernière.
Ces SMS ou appels indésirables sont le fait de sociétés, parfaitement légales, qui utilisent des robots qui numérotent au hasard. Point de fichier clients ici puisque la tranche de numéro en 06 arrive à saturation et il est donc facile de tomber sur un abonné même en composant un numéro au hasard.
Du coté des opérateurs, on appelle au bon sens de chacun pour ne pas répondre aux messages. Seulement, même avec 1 % de réponses, l'opération reste rentable pour les éditeurs, mais aussi pour les opérateurs qui facturent les SMS envoyés par ces indésirable, empochent également le hors forfait généré par le malheureux naïf depuis son mobile, et pour certains, la prestation et une partie de la facturation les appels liés au 08.99. De là, à dire qu'il y a connivence, chacun en tirera les conclusions qu'il souhaite...
Que faire en cas de spam ?
Les opérateurs ont lancé une plateforme antispam, le 33700. Lorsque vous recevez un spam par SMS, il vous suffit de le transférer au 33700 (envoi gratuit). Pour un appel en absence d'un 08.99, même chose ou presque, vous envoyez un SMS au 33700 mentionnant "spamvocal" suivi du numéro incriminé.
Grace à cette plateforme, les opérateurs indiquent avoir désactivés 1500 lignes pour 2,3 millions de plaintes depuis 2008 mais aucune poursuite judiciaire ne figure au tableau de chasse du 33700.
En pratique, un numéro que j'ai signalé vendredi dernier est toujours actif et peut donc toujours envoyer des spams. Vous avez dit connivence ?
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