En premier lieu, le réseau. Accusé d'avoir éteint son réseau, le patron de Free dément formellement et va même jusqu'à accuser Bouygues Télécom d'avoir envoyé les huissiers. Pour lui, le réseau, qui comporte environ 1000 antennes, fonctionne parfaitement. D'ailleurs X. Niel rappelle que son intérêt est de déployer rapidement son propre réseau pour être dépendant. L'objectif de 90 % de la population couverte devrait d'ailleurs être atteint avant la date réglementaire de 2018. Concernant l'absence d'info sur les débits proposés par l'opérateur, X. Niel rappelle que l'opérateur propose les débits maximums quand cela est possible mais la couverture réseau, le terminal ainsi que la charge réseau sont autant d'éléments qui influent sur le débit. Voilà pourquoi Free ne communique pas sur les débits.
L'autre sujet brulant est bien sûr les retards de livraison et la portabilité. Le patron de Free avoue avoir été débordé, et surpris, par les demandes d'information ainsi que par les demandes d'abonnements bien supérieures aux attentes. Le goulot d'étranglement se site surtout au niveau du GIE Portabilité qui est incapable de gérer l'afflux de demandes. Le GIE devrait augmenter sa capacité à 80.000 demandes de portabilités par jour dans les prochains jours ce qui devrait réduire les délais. X. Niel indique que d'autres problèmes, comme la perte de courriers ou des portabilités sans carte SIM, sont en cours de résolution.
Enfin, concernant l'offre pour les trois premiers millions d'abonnés, X. Niel rappelle que cette offre sera revue si les hypothèses ne sont pas bonnes mais que les premiers 3 millions d'abonnés ne seront pas impactés par une éventuelle modification du tarif.
Bref, rien de réellement nouveau. Il est juste regrettable que Xavier Niel communique sur les problèmes actuels via l'Assemblée Nationale et pas directement à ses abonnés.
Si vous avez 2h16, vous pouvez visionner l'intégralité de l'audition sur Dailymotion.
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